En plus d’être ponctuel, fiable et d’un contact facile – moi-même, j’évite le plus possible les drama queens ! –, voici ce qui, selon moi, distingue un bon traducteur :
- Les compétences rédactionnelles : à l’instar d’un journaliste ou de tout autre professionnel de l’écrit, un traducteur doit posséder de bonnes compétences rédactionnelles. Lorsque j’enrôle des collègues pour des projets d’envergure, la première chose à laquelle je fais attention, c’est leur plume : ils doivent écrire dans un style élégant et naturel. Si ce n’est pas le cas, je vais voir ailleurs.
- La sensibilité culturelle : en plus de maîtriser ses langues sources sur le bout des doigts, un traducteur doit être parfaitement familiarisé avec la culture du ou des pays en question. Sinon, les subtilités culturelles d’un texte risquent de se trouver balayées bien avant d’avoir pu atteindre le public cible.
- La curiosité : il n’est pas rare en traduction de se heurter à une formule trop vague ou ambiguë. Un traducteur non qualifié aura tendance à deviner, à interpréter, en espérant que « cela passe ». Méfiez-vous d’un traducteur qui ne pose pas de questions !
- La coopération : un bon traducteur veille aux intérêts du client, au-delà de la simple traduction. Par exemple, en attirant son attention sur d’éventuelles fautes de frappe ou de grammaire, sur la question des droits d’auteur ou sur des termes potentiellement offensants dans le texte source. Et en se servant d’un outil moderne et si ingénieux : le point ! Le « full stop », comme on l’appelle en anglais, permet de transformer une phrase longue et redondante en deux petites formules efficaces et concises.
- Le professionnalisme : un bon traducteur connaît ses limites. En ce qui me concerne, si je suis parfaitement à l’aise dans mes domaines de spécialité, je préfère décliner les demandes traitant de sujets qui dépassent ma compréhension, tels que la médecine, la physique nucléaire ou le génie mécanique... et la télé-réalité.